L’oeuvre «  50 Et des poussières » est conçue comme un témoin du temps passant et de son impermanence. Un dessin matérialise une année d’existence. Chaque dessin déjà encadré est installé dans un grand cadre qui embrasse la globalité de la présentation. L’artiste matérialise ainsi sa vie, au gré des différentes versions qui lui sont nécessaires de créer. Cette installation épouse le rythme interne de sa création, au fil du temps qui ne cesse de s’écouler. D’autres versions sont donc toujours en gestation.

"Quelques poussiéreuses photos dans un coin d’atelier…un enfant, torse nu, 9 ans tout au plus, pose devant un invisible photographe. Tiens, c’est moi…, ou c’était moi…, ou plutôt, je suis ce qui reste de lui…des souvenirs se présentent,, sensations lointaines, vertiges anciens , peurs oubliées…Puis les images apparaissent…, sous forme de métaphores, les âges de la vie se mêlent, se bousculent, sous le regard grave de cet enfant disparu. Ce sera donc un journal intime dessiné, une autobiographie symbolique, ce sera « 50 et des poussières », histoire de sauver quelque chose de ce temps naufragé." - Victor Soren