À PROPOS
Né en 1967 à Paris (France).
Vit et travaille dans un village au coeur des Côtes-d’Armor (France). Victor Soren a grandi au Pouliguen, un petit port de pêche breton. Après une scolarité des plus médiocres, il est admis à l’école des beaux-arts de Nantes qu’il quitte presque immédiatement. Il qualifie aujourd’hui cette expérience d’« absolument détestable et parfaitement inutile ». Dès lors, il s’enferme dans une vieille maison nantaise prêtée par sa grand-mère. Chaque nuit, il dessine, frénétiquement. De nature solitaire, il ne fréquente pas le milieu artistique local et ne montre jamais ses dessins. Subsistant grâce aux minimas sociaux, il exerce également, et à dose homéopathique, les métiers d’ouvrier, plongeur, manœuvre, éboueur… En 2006, il se fixe à Paris et découvre par hasard, à la Galerie Béatrice Soulié, un dessin de l’artiste Louis Pons (1927-2021), représentation d’un grand rat traversant une ville la nuit. Subjugué, Soren réalise : « Je suis ce rat ! » Soutenu par Béatrice Soulié, il ouvre un nouveau chapitre de son parcours. L’installation présentée ici se compose d’une cinquantaine de dessins exécutés à la pierre noire sur Mylar puis teintés sur le verso au brou de noix.
Born in 1967 in Paris (France).
Lives and works in a village in the heart of Côtes-d'Armor (France). Victor Soren grew up in Le Pouliguen, a small fishing port in Brittany. After a mediocre schooling, he was admitted to the Ecole des Beaux-Arts in Nantes, but left almost immediately. Today, he describes the experience as "absolutely detestable and utterly pointless". From then on, he shut himself away in an old house in Nantes lent to him by his grandmother. Every night, he drew frantically. A recluse by nature, he doesn't frequent the local art scene and never shows his drawings. In 2006, he moved to Paris and discovered by chance, at the Galerie Béatrice Soulié, a drawing by the artist Louis Pons (1927-2021), depicting a large rat crossing a city at night. Soren was captivated, and realized: "I am that rat! Supported by Béatrice Soulié, he opened a new chapter in his career. The installation presented here comprises some fifty drawings executed in black stone on Mylar, then tinted on the reverse with walnut stain.
